Yosra Jarraya, la femme à la tête d’Astran, une entreprise spécialisée dans la cybersécurité

Le portrait d'Yosra Jarraya

Yosra Jarraya est la cofondatrice et la directrice générale d’Astran, une startup française qui propose une solution innovante de protection des données dans le cloud. Grâce à sa technologie de fragmentation des données, Astran permet aux entreprises de garder le contrôle de leurs informations sensibles tout en bénéficiant des avantages du cloud. Portrait d’une femme entrepreneure qui a su s’imposer dans un secteur dominé par les hommes.

Un parcours assez particulier

Yosra Jarraya n’a pas suivi un chemin classique pour devenir la dirigeante d’une entreprise de cybersécurité. Après des études de commerce et de droit, elle a exercé comme avocate d’affaires pendant plusieurs années, avant de rejoindre une société d’investissement en tant que directrice juridique et financière. Passionnée par les nouvelles technologies, elle s’est formée à la blockchain au MIT Sloan et s’est intéressée aux enjeux de la souveraineté numérique.

En 2021, elle décide de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale avec deux associés, Gilles Seghaier et Yahya Jarraya. Ensemble, ils fondent Astran, avec l’ambition de créer une alternative au chiffrement des données, qui présente des limites en termes de performance et de compatibilité avec les solutions cloud existantes. Astran utilise la fragmentation des données, un procédé qui consiste à découper les données en morceaux indéchiffrables et à les répartir sur différents serveurs cloud. Ainsi, les données sont protégées contre les attaques et les fuites, tout en restant accessibles aux utilisateurs autorisés.

Une innovation reconnue et soutenue

Astran a rapidement séduit des clients prestigieux, comme Sanofi ou la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile), qui ont fait confiance à sa solution pour sécuriser leurs données stratégiques. La startup a également été sélectionnée par Google For Startups pour intégrer la Growth Academy Cybersecurity, un programme qui accompagne le développement des champions européens de la cybersécurité. Enfin, Astran a réalisé deux levées de fonds successives en 2021 et 2023, pour un montant total de 6,45 millions d’euros, auprès de fonds d’investissement spécialisés dans la DeepTech.

Voici une vidéo présentant cette solution :

Yosra Jarraya se réjouit de ces succès, qui témoignent du potentiel de son entreprise et de son innovation. Elle souligne également l’importance de l’écosystème français de la cybersécurité, qui favorise les synergies entre les acteurs publics, privés et académiques. Elle cite notamment le Campus Cyber, un pôle d’excellence dédié à la cybersécurité situé à La Défense, où Astran a installé ses bureaux.

Une femme inspirante et engagée

Yosra Jarraya est l’une des rares femmes à diriger une entreprise de cybersécurité, un secteur encore très masculin. Elle reconnaît avoir rencontré des difficultés liées à son genre, notamment lorsqu’elle devait convaincre des investisseurs ou des clients. Mais elle n’a jamais baissé les bras et a su faire valoir ses compétences et sa vision. Elle encourage d’ailleurs les femmes à se lancer dans ce domaine passionnant et porteur d’avenir.

Elle est également engagée pour promouvoir la diversité et l’inclusion dans le monde du numérique. Elle est membre du réseau Expertes France, qui vise à valoriser les expertises féminines dans les médias. Elle intervient régulièrement lors d’événements ou de conférences pour partager son expérience et ses conseils. Elle est aussi partenaire de la Wild Code School, une école qui forme aux métiers du numérique et qui soutient l’accès des femmes à ces formations.

Yosra Jarraya est donc une femme qui révolutionne la cybersécurité avec Astran, mais aussi une femme qui inspire et qui s’implique pour faire bouger les lignes.

Nadim Bel Lallahom : Le visage inspirant d’une génération engagée pour l’écologie et la diversité

Le parcours de Nadim Bel Lallahom

Nadim Bel Lallahom est un jeune homme engagé pour l’écologie et la diversité. Diplômé de Sciences Po Paris, il a travaillé dans le secteur du numérique et de l’économie circulaire avant de devenir le nouveau président de Diversidays, une association qui œuvre pour l’inclusion de toutes les diversités dans le numérique. Il fait partie des 35 leaders positifs de moins de 35 ans à suivre en 2024 selon le magazine Les Echos Start.

Un parcours inspirant

Nadim Bel Lallahom a grandi dans un quartier populaire du Val-de-Marne. Dès l’âge de 18 ans, il s’engage dans le monde associatif de l’égalité des chances lors de son admission à Sciences Po Paris. À 20 ans, il est repéré par le programme talents de Google.org et nommé meilleur espoir de la communication par le Grand Prix Communication & Entreprises.

Il se forme au métier d’UX designer, un moyen pour lui de favoriser concrètement l’inclusion des publics et de leur donner le pouvoir de s’engager. Il a ainsi lancé un formulaire national unique et simplifié de l’APA pour la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie, ou encore Mission Transition Écologique, un moteur national des aides publiques écologiques pour les PME pour le ministère de la Transition écologique.

Voici une vidéo de l’interview de Nadim Bel Lallahom :

Ce parcours l’a conduit au poste de co-responsable de l’incubateur numérique du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Il a également été bénévole dès le début chez Diversidays, pour laquelle il a déployé le programme entrepreneurs en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Un engagement pour l’écologie et la diversité

Nadim Bel Lallahom est convaincu que l’écologie et la diversité sont deux enjeux majeurs pour notre société. Il s’est engagé dans la cause climatique en 2022 à travers Les Nouvelles Voix, une initiative de la Fondation européenne pour le climat qui fait émerger les nouveaux représentants de cet engagement.

En reprenant le flambeau de la présidence de Diversidays en 2024, son objectif est de décupler l’impact des actions et programmes de l’association, d’engager de nouveaux partenaires et de faire du numérique un secteur d’opportunités et un levier pour lutter contre les discriminations et les biais de recrutement.

Il souhaite également promouvoir la diversité sous toutes ses formes, y compris sexuelle et culturelle. Il se revendique comme homosexuel et arabe, deux identités qui ont été sources de blocages dans son parcours. Il veut montrer qu’il est possible d’être soi-même et d’avoir un impact positif sur le monde.

Un leader positif à suivre

Nadim Bel Lallahom fait partie des 35 leaders positifs de moins de 35 ans à suivre en 2024 selon le magazine Les Echos Start. Il a été choisi parmi plus de 300 candidats pour son parcours inspirant, son engagement sociétal et son influence positive.

Il est reconnu comme un expert du numérique, de l’économie circulaire et de l’inclusion. Il donne régulièrement des conférences, notamment en entreprise, pour partager sa vision et ses conseils. Il participe aussi à des événements internationaux, comme la French Tech London ou la conférence à l’Ambassade du Canada en France.

Il a beaucoup de projets pour l’avenir, qu’il ne souhaite pas tous révéler, mais qui visent à faire avancer les causes qui lui tiennent à cœur. Il est animé par une envie d’apprendre, d’innover et d’agir pour le bien commun.

Nadim Bel Lallahom est un leader positif pour l’écologie et la diversité. Il incarne une nouvelle génération engagée, créative et optimiste. Il mérite d’être suivi et soutenu dans ses initiatives.

Benoît Coquart, le PDG de Legrand qui mise sur le numérique et la diversité

Le portrait de Benoit Coquart

Benoît Coquart est le directeur général de Legrand, un groupe français spécialisé dans les solutions électriques et numériques pour le bâtiment. Depuis sa nomination en 2018, il a su imprimer sa marque en accélérant la transformation digitale de l’entreprise, en renforçant sa présence internationale et en s’engageant pour la responsabilité sociale et environnementale. Portrait d’un dirigeant ambitieux et visionnaire.

Un parcours au sein de Legrand

Benoît Coquart est né le 30 novembre 1973. Diplômé de Sciences Po Paris et de l’ESSEC, il rejoint Legrand dès la fin de ses études en 1997, à l’âge de 22 ans. Il commence sa carrière en Corée du Sud, où il prend la responsabilité des activités du groupe dans ce pays. Il occupe ensuite différents postes à responsabilité au sein de la direction du développement corporate, puis de la stratégie et du développement. Il entre au comité de direction en 2010. En 2015, il devient directeur de Legrand France, où il contribue au développement des offres innovantes et connectées du groupe.

Voici une vidéo présentant cet homme d’affaires :

Le 8 février 2018, il est nommé directeur général de Legrand, succédant à Gilles Schnepp qui devient président du conseil d’administration. Il devient ainsi le premier dirigeant du groupe issu de la génération X. À la tête de l’entreprise, il poursuit la stratégie de croissance externe initiée par son prédécesseur, en réalisant plusieurs acquisitions dans des segments porteurs comme les datacenters, la santé connectée ou les énergies renouvelables. Il renforce également la présence internationale du groupe, qui réalise plus de 60% de son chiffre d’affaires hors d’Europe.

Une vision tournée vers le numérique et la diversité

Benoît Coquart est l’un des acteurs de la transformation numérique de Legrand. Convaincu que le digital est un levier de performance et de différenciation, il a lancé plusieurs initiatives pour accélérer la digitalisation des offres, des processus et des modes de travail du groupe. Il a notamment créé une direction digitale transversale, mis en place des plateformes collaboratives et favorisé l’expérimentation et l’agilité. Il a également développé des partenariats avec des acteurs majeurs du numérique comme Amazon, Google ou Samsung.

Benoît Coquart est également engagé pour la diversité et l’inclusion au sein de Legrand. Il a signé une charte « diversité et inclusion » qui vise à promouvoir l’égalité des chances, le respect des différences et la lutte contre les discriminations. Il figure parmi les dirigeants qui agissent en faveur de l’inclusion des personnes LGBT+ dans le monde du travail. Il soutient également la mixité et la féminisation des métiers techniques et managériaux du groupe.

Un engagement social et environnemental

Benoît Coquart est conscient des enjeux sociaux et environnementaux liés à son activité. Il a ainsi mis en place une politique de responsabilité sociale d’entreprise (RSE) ambitieuse, basée sur quatre piliers : l’éthique des affaires, le développement durable, la responsabilité sociétale et la gouvernance. Il a notamment lancé un plan d’action pour réduire les émissions de gaz à effet de serre du groupe, en visant une neutralité carbone à horizon 2050. Il a également renforcé les actions de solidarité du groupe, en créant notamment un fonds solidaire dédié aux personnels des établissements médicalisés pour personnes âgées.

Benoît Coquart est un dirigeant qui combine vision stratégique, sens de l’innovation et engagement sociétal. Il a su faire de Legrand un leader mondial des solutions électriques et numériques pour le bâtiment, tout en respectant les valeurs et la culture du groupe. Il incarne ainsi une nouvelle génération de managers, capables de relever les défis du monde de demain.

Sébastien Bazin, portrait du PDG d’Accor

Portrait de Sébastien Bazin

Sébastien Bazin est l’actuel président-directeur général du groupe Accor, le leader mondial de l’hôtellerie. Depuis qu’il a pris les rênes de l’entreprise en 2013, il a engagé une profonde transformation stratégique, visant à renforcer la compétitivité et la rentabilité du groupe, tout en se diversifiant dans les nouveaux segments de marché et les services numériques. Portrait d’un homme d’affaires visionnaire et audacieux, qui a su faire évoluer Accor avec son temps.

Un parcours atypique dans la finance et le sport

Sébastien Bazin est né le 9 novembre 1961 à Boulogne-Billancourt, dans une famille d’origine bretonne. Fils d’un administrateur de biens parisien, il étudie au lycée Saint-Jean-de-Passy, puis obtient une licence en sciences économiques et une maîtrise de gestion à l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne.

Il commence sa carrière dans la finance aux États-Unis, où il travaille pendant cinq ans dans différents groupes, comme Clore ou Painewebber, à New York, San Francisco et Londres. Il revient en France en 1990 et devient directeur de la banque d’investissement Hottinguer Rivaud Finances, puis directeur général de la société Immobilière Hôtelière en 1992.

Voici une vidéo montrant cet entrepreneur :

https://www.youtube.com/watch?v=2WuGeJLQ9Y0&pp=ygUacXVpIGVzdCBTw6liYXN0aWVuIEJhemluID8%3D

En 1997, il rejoint Colony Capital, un fonds d’investissement international spécialisé dans l’immobilier, l’hôtellerie et les casinos. Il en devient le directeur général Europe et mène de nombreuses opérations dans le secteur de l’hôtellerie, notamment l’acquisition des chaînes Fairmont et Raffles, ou le rachat d’actifs hôteliers auprès de La Générale des Eaux, du Club Méditerranée ou d’Accor.

En 2005, il entre au conseil d’administration d’Accor, dont il devient l’un des principaux actionnaires via Colony Capital. En 2006, il s’implique également dans le monde du sport, en devenant l’un des actionnaires du Paris Saint-Germain. Il en prend la présidence en 2009 et contribue à redresser le club de football, avant de céder sa place en 2011 au fonds d’investissement du Qatar.

Une vision stratégique pour Accor

En août 2013, Sébastien Bazin quitte Colony Capital pour devenir le PDG d’Accor. Il hérite d’un groupe qui traverse une période difficile, confronté à la concurrence des plateformes numériques comme Airbnb ou Booking.com, et à la crise économique qui affecte le secteur du tourisme.

Sébastien Bazin décide alors d’engager une profonde transformation du groupe, basée sur trois axes principaux : la simplification de la structure organisationnelle, la diversification du portefeuille de marques et la digitalisation des services.

Il commence par scinder le groupe en deux pôles distincts : HotelServices, qui regroupe les activités opérationnelles et commerciales des hôtels sous contrat de franchise ou de management ; et HotelInvest, qui regroupe les actifs immobiliers détenus ou loués par le groupe. Cette séparation permet de clarifier les comptes du groupe et de mieux valoriser ses actifs.

Il poursuit par le développement du portefeuille de marques du groupe, qui passe de 14 à 39 entre 2013 et 2020. Il réalise pour cela plusieurs acquisitions stratégiques, comme celles des groupes Fairmont Raffles Hotels International (FRHI), Mövenpick Hotels & Resorts ou Banyan Tree Hotels & Resorts. Il renforce ainsi la présence du groupe dans le segment du luxe et du haut de gamme, mais aussi dans les segments émergents comme l’hôtellerie lifestyle ou l’hébergement alternatif.

Il accélère également la digitalisation du groupe, en lançant plusieurs initiatives innovantes, comme le programme de fidélité ALL – Accor Live Limitless, qui propose une expérience personnalisée aux clients du groupe, ou la plateforme Accor Key, qui permet d’ouvrir sa chambre d’hôtel avec son smartphone. Il noue aussi des partenariats avec des acteurs du numérique, comme Alibaba, Microsoft ou Trip.com, pour renforcer la visibilité et la distribution du groupe sur les marchés clés.

Un engagement social et environnemental

Sébastien Bazin est également reconnu pour son engagement social et environnemental, tant au sein du groupe Accor qu’à titre personnel. Il a ainsi lancé en 2014 le programme Planet 21, qui vise à réduire l’empreinte écologique du groupe, en favorisant les énergies renouvelables, la gestion des déchets, la réduction de la consommation d’eau ou la protection de la biodiversité.

Il a également créé en 2016 le fonds de dotation Solidarity Accor, qui soutient des projets associatifs liés à l’éducation, à l’insertion professionnelle ou à la lutte contre l’exclusion dans les pays où le groupe est présent. Il a par ailleurs mis en place en 2020 un plan de solidarité pour faire face à la crise sanitaire liée à la Covid-19, en mobilisant les hôtels du groupe pour accueillir des personnels soignants, des sans-abri ou des personnes vulnérables.

À titre personnel, Sébastien Bazin est président du conseil d’administration de la Fondation Gustave Roussy depuis juillet 2023, et membre du conseil d’administration de GE depuis 2016. Il est également impliqué dans le domaine culturel, en étant membre du conseil d’administration du musée du Louvre depuis 2018.

Sébastien Bazin est donc un homme d’affaires qui a su transformer Accor en un groupe leader et innovant dans l’hôtellerie mondiale. Il a également fait preuve d’un sens aigu des responsabilités sociales et environnementales, en accord avec les valeurs du groupe qu’il dirige.

Jennifer Lufau, la fondatrice d’Afrogameuses qui lutte pour l’inclusion dans le jeu vidéo

Jennifer Lufau pour la communauté des joueuses

Jennifer Lufau est une gameuse passionnée depuis son enfance. Née au Togo en 1993, elle a grandi au Bénin avant de s’installer en France à l’âge de sept ans. Elle a découvert les jeux vidéo dans un cybercafé où elle jouait à Prince of Persia, et n’a jamais cessé depuis. Elle est experte en marketing digital, consultante en diversité et inclusion, et autrice du blog Call me Jane Bond.

Mais Jennifer Lufau est aussi la fondatrice et la présidente de l’association Afrogameuses, qui a pour but de lutter contre le racisme et le sexisme dans le domaine du jeu vidéo, et de favoriser une meilleure représentativité des femmes noires. Créée en juillet 2020, l’association regroupe 500 adhérentes à travers le monde, qui peuvent jouer, se confier et échanger entre elles, de manière saine et sans subir de commentaires dégradants, discriminants ou insultants.

Nous allons vous présenter le parcours de Jennifer Lufau, son combat pour l’inclusion dans le jeu vidéo, et ses projets pour l’avenir.

Une gameuse passionnée et engagée

Jennifer Lufau a toujours aimé les jeux vidéo, qu’elle considère comme un moyen de s’évader, de se divertir, mais aussi de se sociabiliser. Elle joue à des jeux variés, comme League of Legends, Mortal Kombat, Tekken ou encore Animal Crossing. Elle est également streameuse sur Twitch, où elle diffuse ses parties en direct sous le pseudo Invincible_Jane.

Mais Jennifer Lufau a aussi été confrontée à la toxicité d’un milieu gangréné par le racisme et le sexisme. En tant que femme noire geek, elle se perçoit comme une anomalie dans un univers dominé par les hommes blancs. Elle subit régulièrement des insultes, des remarques sur son apparence ou son choix de personnages. Elle déplore que les plateformes de jeu ou de streaming ne prennent pas assez leurs responsabilités pour sanctionner les comportements discriminants.

Voici une vidéo présentant cette femme :

Face à ce constat, Jennifer Lufau décide d’agir. Elle crée en juillet 2020 Afrogameuses, une association qui vise à créer un espace sécurisé pour les femmes noires qui aiment les jeux vidéo. Elle souhaite également sensibiliser l’industrie du jeu vidéo à la diversité et à l’inclusion, et promouvoir des modèles positifs de femmes noires dans ce domaine.

Afrogameuses, une communauté solidaire et militante

Afrogameuses est une association qui rassemble des femmes noires qui partagent la passion du jeu vidéo. Elle propose des activités variées, comme des sessions de jeu en ligne, des ateliers d’initiation au code ou au streaming, des conférences sur des thématiques liées au jeu vidéo ou à la diversité, ou encore des partenariats avec des acteurs du secteur.

L’objectif d’Afrogameuses est de créer un réseau solidaire et bienveillant entre les adhérentes, qui peuvent s’entraider, se soutenir et se faire des amies. L’association veut aussi valoriser les talents et les compétences des femmes noires dans le jeu vidéo, que ce soit comme joueuses, créatrices ou professionnelles. Elle souhaite également lutter contre les stéréotypes et les discriminations dont elles sont victimes, et faire entendre leur voix auprès des décideurs du secteur.

Afrogameuses se revendique comme une association féministe et antiraciste, qui défend les droits et la dignité des femmes noires. Elle est ouverte à toutes les personnes qui soutiennent ses valeurs et ses actions.

Des projets ambitieux pour l’avenir

Jennifer Lufau ne compte pas s’arrêter là. Elle a plein de projets pour développer son association et son impact. Elle envisage notamment de créer un label Afrogameuses, qui récompenserait les jeux vidéo qui respectent la diversité et l’inclusion. Elle voudrait aussi organiser un festival Afrogameuses, qui mettrait en avant la culture afro dans le jeu vidéo. Elle espère également créer une école Afrogameuses, qui formerait les futures gameuses et gameuses professionnelles.

Jennifer Lufau est une femme inspirante, qui a su transformer sa passion en un combat pour l’inclusion dans le jeu vidéo. Elle est la preuve que les femmes noires ont toute leur place dans ce domaine, et qu’elles peuvent y apporter leur créativité, leur talent et leur humanité.

La Révolution de l’E-Administration en Afrique : Les Clés du Succès selon Stéphane Soh Fonhoué

L'e-administration en Afrique, selon Stéphane Soh Fonhoué

L’e-administration est un enjeu majeur pour le développement du continent africain. Elle permet de simplifier les démarches administratives, de réduire les coûts et les délais, de renforcer la transparence et la confiance entre les citoyens et les administrations, et de favoriser l’inclusion numérique et sociale. Mais comment réussir la révolution de l’e-administration en Afrique ? Quels sont les défis à relever et les bonnes pratiques à adopter ? C’est ce que nous explique Stéphane Soh Fonhoué, expert en transformation numérique des services publics.

Segmenter les services selon le public visé et le pourvoyeur de services

Selon Stéphane Soh Fonhoué, il faut d’abord distinguer les services destinés aux entreprises de ceux destinés aux particuliers, ainsi que les services fournis par l’État de ceux fournis par les collectivités. En effet, les besoins et les attentes des usagers ne sont pas les mêmes selon ces critères. Les services aux particuliers sont plus complexes à mettre en œuvre, car ils dépendent de la pénétration technologique, du niveau d’éducation et de la culture numérique des populations. Il faut donc dans ces cas envisager des solutions simples et accessibles, comme le SMS ou le USSD. Les services fournis par les collectivités sont également plus difficiles à dématérialiser, car ils impliquent une coordination entre plusieurs acteurs locaux et une harmonisation des normes et des procédures.

Voici une vidéo relatant ces faits :

Adopter une approche progressive et sécurisée

Stéphane Soh Fonhoué recommande ensuite d’adopter une approche progressive et sécurisée pour la dématérialisation des services publics. Il s’agit de commencer par créer des portails d’information, puis de permettre la prise de rendez-vous en ligne, et enfin d’ouvrir des services entièrement dématérialisés avec des comptes personnels. Cette démarche permet de familiariser progressivement les usagers avec l’e-administration, mais aussi de respecter les exigences en matière de confidentialité et de sécurité des données. En effet, certains usagers se font assister par leur entourage ou par des relais de l’administration pour accéder à ces e-services, ce qui peut compromettre la protection de leurs informations personnelles. Il faut donc prévoir des mécanismes d’authentification forte, de consentement éclairé et de traçabilité des opérations. Stéphane Soh Fonhoué est le PDG de Mercury, une entreprise spécialisée dans le digital. Il insiste sur le fait de digitaliser divers processus afin de simplifier la vie des usagers.

Transformer l’administration et intégrer une logique omnicanale

Stéphane Soh Fonhoué souligne également la nécessité de transformer l’administration et d’intégrer une logique omnicanale pour réussir la révolution de l’e-administration. Il s’agit de repenser l’organisation et les processus internes pour s’adapter aux nouveaux modes de fonctionnement induits par le numérique. Par exemple, il faut que certains agents se consacrent aux e-services ou qu’un accompagnement soit instauré pour vérifier régulièrement le portefeuille de demandes en ligne. Il faut aussi assurer une intégration de bout en bout des systèmes informatiques pour éviter une rematérialisation (réimpression des formulaires) avec des échanges de papiers entre services. Enfin, il faut proposer aux usagers différents canaux d’accès aux services publics (en ligne, en présentiel, par téléphone, etc.) et garantir une continuité du service quel que soit le canal choisi.

Introduire le paiement en ligne et favoriser l’inclusion financière

Stéphane Soh Fonhoué insiste aussi sur l’importance d’introduire le paiement en ligne comme dernière brique d’une dématérialisation aboutie. Le paiement en ligne permet de simplifier les transactions financières liées aux services publics, de réduire les risques de fraude et de corruption, et de générer des recettes supplémentaires pour l’État. Mais pour que le paiement en ligne soit efficace, il faut aussi favoriser l’inclusion financière des populations, notamment celles qui n’ont pas accès aux services bancaires traditionnels. Il faut donc développer des solutions alternatives, comme le mobile money ou les cartes prépayées, et les intégrer aux plateformes d’e-administration.

S’inspirer des bonnes pratiques et des expériences réussies

Stéphane Soh Fonhoué conclut en invitant les États africains à s’inspirer des bonnes pratiques et des expériences réussies en matière d’e-administration, tant au niveau régional qu’international. Il cite notamment les exemples du Rwanda, du Kenya ou de l’Afrique du Sud, qui ont mis en place des portails d’e-administration performants et innovants, comme irembo, eCitizen ou eHomeAffairs. Il mentionne aussi le cas de la France, qui a élaboré un guide de bonnes pratiques pour la digitalisation des services publics, basé sur cinq principes : bâtir une équipe multidisciplinaire et assurer une formation continue, concevoir de façon éthique et durable, choisir des méthodologies et des technologies modernes, privilégier la réutilisation, l’évolutivité et l’interopérabilité, et démontrer une gouvernance transparente.

Yassine Yakouti : un avocat pénaliste fervent défenseur de la diversité

Yassine Yakouti, un avocat pénaliste

Yassine Yakouti est un avocat pénaliste qui exerce à Paris depuis 2008. Issu d’un milieu ouvrier, il a su se faire une place dans le monde du droit grâce à son talent, sa détermination et son éloquence. Il est également engagé pour la promotion de la diversité et la lutte contre les discriminations. Portrait d’un avocat passionné et ambitieux.

Un parcours atypique et exemplaire

Yassine Yakouti naît en 1981 à Antony, dans les Hauts-de-Seine. Il grandit dans une famille modeste d’origine marocaine, qui lui inculque les valeurs du travail et du respect. Il se passionne très tôt pour le droit et la justice, et se fixe comme objectif de devenir avocat.

Pour réaliser son rêve, il doit faire preuve d’une grande abnégation et d’une forte capacité d’adaptation. Il travaille dur pour financer ses études, tout en suivant un double cursus en droit et en école de commerce. Il obtient un master de droit à Paris Sud avec une spécialisation en droit des affaires, ainsi que deux autres diplômes en management et en finance.

Voici une interview avec Yassine Yakouti :

https://www.youtube.com/watch?v=_T69GrVC4tU&pp=ygUXcXVpIGVzdCB5YXNzaW5lIHlha291dGk%3D

Il réussit ensuite le concours du barreau de Paris et prête serment en 2008. Il se distingue par sa participation au concours d’éloquence de la conférence du stage, une prestigieuse institution qui récompense les meilleurs orateurs du barreau. Il devient secrétaire de la conférence et intègre le cercle fermé des avocats d’élite.

Une spécialisation en droit pénal

Après avoir débuté sa carrière comme avocat en droit des affaires, Yassine Yakouti se tourne progressivement vers le droit pénal, qui correspond davantage à ses aspirations et à sa personnalité. Il fonde son propre cabinet en janvier 2011, avec pour ambition de défendre les causes qui lui tiennent à cœur.

Il intervient dans des affaires pénales variées, allant du droit pénal des affaires au droit pénal général, en passant par le droit pénal international et le droit pénal des mineurs. Il plaide aussi bien devant les juridictions françaises que devant les juridictions internationales, comme la Cour européenne des droits de l’homme ou la Cour pénale internationale.

Il se fait connaître du grand public en défendant des clients célèbres ou en intervenant dans des affaires médiatisées. Parmi ses dossiers les plus remarqués, on peut citer la défense du rappeur Kaaris après sa bagarre avec Booba à l’aéroport d’Orly, la défense de députés issus de la diversité comme M’jid El Guerrab ou Kheira Bouziane-Laroussi, ou encore la défense de salariés espionnés par la direction d’Ikea.

Un engagement pour la diversité

Yassine Yakouti est également un avocat engagé pour la promotion de la diversité et la lutte contre les discriminations. Il est conscient des difficultés rencontrées par les jeunes issus de l’immigration ou des quartiers populaires pour accéder aux études supérieures ou aux professions libérales. Il souhaite leur montrer qu’il est possible de réussir par le mérite et le travail.

Il est ainsi le fondateur et le président de l’association Avocats sans frontières France – Diversité (ASF France – Diversité), qui vise à favoriser l’accès au métier d’avocat aux jeunes issus de la diversité. L’association propose notamment des actions de sensibilisation, de mentorat, de coaching ou de formation aux jeunes intéressés par le droit.

Il est aussi membre du Conseil national des barreaux (CNB), l’instance représentative de la profession d’avocat en France. Il y occupe le poste de rapporteur général adjoint de la commission égalité et diversité, qui a pour mission de promouvoir l’égalité des chances et la lutte contre les discriminations au sein du barreau.

Une reconnaissance nationale et internationale

Yassine Yakouti est un avocat reconnu et respecté par ses pairs et par les médias. Il a reçu de nombreuses distinctions et récompenses qui témoignent de son excellence professionnelle et de son engagement citoyen.

Il a notamment été élu au conseil de l’Ordre des avocats de Paris en janvier 2020, pour un mandat de trois ans. Il fait partie des 24 membres élus parmi les plus de 30 000 avocats inscrits au barreau de Paris. Il a pour rôle de veiller au respect des règles déontologiques, de défendre les intérêts de la profession et de participer à la réforme de la justice.

Il a également été nommé chevalier de l’ordre national du Mérite en novembre 2020, par décret du président de la République. Il s’agit d’une distinction honorifique qui récompense les mérites distingués acquis dans le domaine civil ou militaire. Il a reçu cette décoration pour ses services rendus à la nation en tant qu’avocat.

Il a enfin été sélectionné parmi les 100 personnalités les plus influentes du monde arabe en 2021, selon le magazine Jeune Afrique. Il figure dans la catégorie “Justice”, aux côtés d’autres avocats, juges ou militants des droits humains. Il est salué pour son parcours exemplaire et son combat pour la diversité.

Une personnalité attachante et inspirante

Yassine Yakouti est un avocat qui ne laisse pas indifférent. Il se démarque par sa personnalité attachante et inspirante, qui allie humilité, générosité et audace.

Il est humble, car il n’oublie pas d’où il vient et il reconnaît volontiers ses erreurs ou ses faiblesses. Il n’hésite pas à partager son expérience et ses conseils avec les jeunes qui souhaitent suivre sa voie. Il est également reconnaissant envers ceux qui l’ont aidé ou soutenu dans son parcours.

Il est généreux, car il s’investit pleinement dans ses causes et dans ses missions. Il défend avec passion et conviction ses clients, quels qu’ils soient. Il s’implique également dans des actions solidaires ou humanitaires, comme le soutien aux réfugiés ou aux victimes de violences. Il est toujours prêt à rendre service ou à donner un coup de main.

Il est audacieux, car il n’a pas peur de relever des défis ou de sortir des sentiers battus. Il ose prendre des risques ou des initiatives, que ce soit dans sa vie professionnelle ou personnelle. Il aime se confronter à des situations nouvelles ou complexes, qui stimulent sa créativité et son intelligence.

Une vision d’avenir

Yassine Yakouti est un avocat qui a déjà accompli beaucoup de choses, mais qui ne compte pas s’arrêter là. Il a encore de nombreux projets et ambitions pour l’avenir, tant sur le plan professionnel que personnel.

Sur le plan professionnel, il souhaite continuer à exercer son métier avec passion et rigueur, en se tenant à l’affût des évolutions juridiques et sociétales. Il souhaite également développer son cabinet et son réseau, en s’associant avec d’autres avocats compétents et complémentaires. Il envisage aussi d’écrire un livre sur son parcours et sur sa vision du droit.

Sur le plan personnel, il souhaite profiter pleinement de sa vie de famille et de ses amis, qui sont sa source d’équilibre et de bonheur. Il souhaite aussi voyager davantage, pour découvrir d’autres cultures et d’autres horizons. Il souhaite enfin s’épanouir dans ses passions et ses hobbies, comme la lecture, le sport ou la musique.

Wagram Voyages, l’agence qui fait voyager les ONG de manière responsable

L'agence de voyages Wagram Voyages

Vous travaillez pour une ONG et vous avez besoin de vous rendre dans des pays en crise, en guerre ou en situation humanitaire difficile ? Vous cherchez une agence de voyage qui comprend vos besoins spécifiques et qui vous accompagne dans vos déplacements professionnels ? Alors, vous devriez découvrir Wagram Voyages, l’agence qui fait voyager les ONG de manière responsable.

Wagram Voyages, une agence de voyages fort de plus de 40 d’expérience

Wagram Voyages est une agence de voyage d’affaires créée à Paris il y a plus de 40 ans. Elle propose des solutions sur mesure pour les entreprises, les institutions publiques et les ONG qui ont besoin de se déplacer dans le monde entier. Elle compte parmi ses clients environ 150 entreprises et ONG, et fait voyager plus de 20 000 personnes chaque année. C’est ce qu’explique son directeur général, William Edel.

Wagram Voyages se distingue par son engagement pour le voyage responsable et solidaire. Elle s’appuie sur des partenaires locaux respectueux de l’environnement et des droits humains, et elle propose des options de compensation carbone pour réduire l’impact écologique des voyages. Elle soutient également des projets sociaux et humanitaires dans les pays où elle intervient.

Voici une vidéo présentant cette agence :

https://www.youtube.com/watch?v=y7025Bv63v4

Quel est le pôle d’expertise dédié aux ONG chez Wagram Voyages ?

Wagram Voyages dispose d’un pôle d’expertise dédié aux ONG, composé d’une dizaine de conseillers experts qui connaissent parfaitement l’univers des ONG. Ils peuvent ainsi répondre aux besoins spécifiques des personnels humanitaires, professionnels ou volontaires, qui doivent se rendre dans des destinations hors des sentiers battus, parfois dangereuses ou instables.

Le pôle d’expertise dédié aux ONG chez Wagram Voyages offre les services suivants :

  • Une veille permanente sur les situations géopolitiques et sanitaires des pays où se rendent les ONG
  • Une assistance 24h/24 et 7j/7 en cas d’urgence ou de changement de programme
  • Une optimisation des coûts et des délais de transport, en négociant les meilleurs tarifs avec les compagnies aériennes et les prestataires locaux
  • Une gestion administrative simplifiée, en prenant en charge les formalités de visa, d’assurance, de vaccination, etc.
  • Une sensibilisation aux bonnes pratiques du voyage responsable et solidaire

Quelles sont les destinations les plus fréquentées par les ONG accompagnées par Wagram Voyages ?

Wagram Voyages accompagne les ONG vers plus de 167 destinations différentes, en fonction des besoins humanitaires et des contextes locaux. Parmi les destinations les plus fréquentées ces derniers temps par les ONG accompagnées par Wagram Voyages, on peut citer :

  • Le Congo, où les ONG interviennent pour aider les populations victimes du conflit armé, de la malnutrition, des épidémies et des violences sexuelles
  • Le Soudan, où les ONG apportent une aide humanitaire aux personnes déplacées par la guerre civile, la sécheresse et la famine
  • L’Ouganda, où les ONG soutiennent les réfugiés venus du Soudan du Sud, de la République démocratique du Congo et du Burundi
  • Le Nigeria, où les ONG font face à la crise humanitaire provoquée par le groupe terroriste Boko Haram
  • Le Niger, où les ONG luttent contre la pauvreté, l’insécurité alimentaire et la mortalité infantile
  • La Moldavie, où les ONG s’occupent des personnes vulnérables touchées par la pauvreté, le trafic d’êtres humains et le VIH/sida
  • La Pologne, où les ONG accueillent les réfugiés venus d’Ukraine à cause du conflit avec la Russie

Quel est le partenariat entre Wagram Voyages et Selectour ?

Wagram Voyages fait partie du réseau Selectour, le premier réseau d’agences de voyages indépendantes en France. Ce partenariat lui permet de bénéficier de la puissance d’achat et de la notoriété du réseau, tout en conservant son autonomie et sa spécificité.

Le partenariat entre Wagram Voyages et Selectour se traduit par :

  • Une offre de voyages plus large et plus diversifiée, avec plus de 10 000 produits disponibles
  • Une garantie de qualité et de sécurité, avec des prestataires sélectionnés et contrôlés
  • Une réactivité et une flexibilité accrues, avec des solutions adaptées à chaque demande
  • Une proximité et une écoute renforcées, avec un interlocuteur unique et dédié

Pourquoi choisir Wagram Voyages pour vos voyages pro ?

Choisir Wagram Voyages pour voyager avec une ONG, c’est faire le choix d’une agence qui :

  • Comprend les besoins spécifiques des ONG et les accompagne dans leurs missions humanitaires
  • Propose des solutions sur mesure pour les déplacements professionnels des ONG, en optimisant les coûts, les délais et la sécurité
  • S’engage pour le voyage responsable et solidaire, en respectant l’environnement et les droits humains, et en soutenant des projets sociaux et humanitaires
  • Fait partie du réseau Selectour, le premier réseau d’agences de voyages indépendantes en France, qui lui offre une offre de voyages plus large, plus diversifiée et plus qualitative

Si vous travaillez pour une ONG et que vous avez besoin de vous rendre dans des pays en crise, en guerre ou en situation humanitaire difficile, n’hésitez pas à contacter Wagram Voyages, l’agence qui fait voyager les ONG avec responsabilité et sécurité.

Comment l’IA révolutionne le monde de la musique classique ? Les réponses du père Claude Jean-Marie Fould

La musique classique et l'IA

La musique classique est souvent considérée comme un domaine traditionnel et intemporel, où les œuvres des grands compositeurs comme Bach, Mozart ou Beethoven continuent à fasciner les auditeurs des siècles après leur création. Cependant, à l’ère du 21e siècle, l’intersection de l’intelligence artificielle (IA) et de la musique classique ouvre une nouvelle ère de créativité et d’innovation qui révolutionne la façon dont nous expérimentons et créons ces chefs-d’œuvre intemporels.

L’un des aspects les plus fascinants de cette intersection est l’utilisation d’algorithmes d’IA pour composer de nouvelles pièces de musique classique. Des chercheurs et des musiciens exploitent la puissance de l’apprentissage automatique pour analyser de grandes quantités de données musicales, permettant aux systèmes d’IA d’identifier les motifs et les structures au sein des compositions des grands maîtres. En comprenant les principes sous-jacents qui régissent la musique classique, ces systèmes d’IA peuvent ensuite générer de nouvelles compositions qui respectent les mêmes règles et conventions, donnant lieu à des pièces qui sont à la fois originales et fermement ancrées dans la tradition classique.

Le potentiel de la musique classique générée par l’IA a déjà été démontré dans plusieurs projets de grande envergure. Par exemple, en 2016, une équipe de chercheurs du laboratoire d’informatique de Sony à Paris a utilisé un système d’IA appelé Flow Machines pour composer une pièce dans le style de Bach. La composition résultante, « Daddy’s Car », a été accueillie avec beaucoup d’éloges et a depuis été interprétée par des musiciens professionnels en concert. De même, en 2019, le portrait généré par l’IA « Portrait of Edmond de Belamy » est devenu la première œuvre d’art générée par l’IA à être vendue aux enchères, atteignant la somme stupéfiante de 432 500 dollars.

Voici une vidéo montrant le potentiel de l’IA :

L’IA au service des œuvres inachevées des grands compositeurs

En plus de créer de nouvelles compositions, l’IA est également utilisée pour compléter les œuvres inachevées des grands compositeurs. En 2019, une équipe de chercheurs de Huawei a utilisé l’IA pour analyser la 10e Symphonie inachevée de Ludwig van Beethoven, en utilisant la compréhension du système du style du compositeur pour générer les sections manquantes de la pièce. La symphonie complétée a ensuite été interprétée par un orchestre complet en célébration du 250e anniversaire de la naissance de Beethoven, démontrant le potentiel de l’IA pour redonner vie au canon classique.

P. Claude Jean-Marie Fould, un prêtre catholique et musicologue français, nous parle de l’utilisation de l’IA pour compléter les œuvres inachevées des grands compositeurs. Il affirme que l’IA peut être considérée comme un outil au service de la créativité humaine, et non comme une menace pour l’intégrité artistique. Selon P. Claude Jean-Marie Fould, l’IA peut aider à révéler les intentions originales des compositeurs et à réaliser leur vision musicale. Il cite comme exemple le Requiem de Mozart, qui a été achevé par son élève Franz Xaver Süssmayr après sa mort. P. Claude Jean-Marie Fould soutient que l’IA pourrait offrir une version plus fidèle du Requiem, basée sur l’analyse des brouillons et des notes laissés par Mozart.

P. Claude Jean-Marie Fould : L’IA au service de la performance et de l’écoute de la musique classique

L’application de l’IA dans la musique classique ne se limite pas à la composition. Des algorithmes d’apprentissage automatique sont également utilisés pour analyser et optimiser la performance de la musique classique, avec des systèmes d’IA capables de fournir un retour d’information en temps réel aux musiciens sur des aspects tels que le tempo, la dynamique et l’articulation. Cette technologie a le potentiel de révolutionner la façon dont les musiciens classiques répètent et jouent, leur permettant d’atteindre un niveau de précision et d’expressivité qui était auparavant inaccessible.

De plus, l’IA est utilisée pour améliorer l’expérience d’écoute pour les auditeurs de musique classique. Par exemple, l’application AIVA (Artificial Intelligence Virtual Assistant) utilise l’IA pour créer des playlists personnalisées de musique classique, basées sur les préférences et les émotions des utilisateurs. L’application peut également générer des commentaires et des explications sur les pièces sélectionnées, aidant les auditeurs à mieux apprécier et comprendre la musique classique.

L’intersection de l’IA et de la musique classique est un domaine passionnant et prometteur, qui ouvre de nouvelles possibilités de créativité et d’innovation. Loin de menacer ou de remplacer le génie humain, l’IA peut être considérée comme un partenaire et un allié, qui peut enrichir et compléter la tradition classique. P. Claude Jean-Marie Fould, qui a consacré sa vie à l’étude et à la promotion de la musique classique, est convaincu que l’IA peut contribuer à faire vivre la musique classique au 21e siècle, en la rendant plus accessible, plus diversifiée et plus inspirante pour les musiciens et les auditeurs du monde entier.

Le rôle de la technologie nucléaire dans l’approvisionnement énergétique mondial diminue.

Les anniversaires des catastrophes de Fukushima et de Tchernobyl mettent en évidence les défis liés au recours à l’énergie nucléaire pour réduire à zéro les émissions nettes de carbone.

Au Japon, quelque 19 300 vies ont été perdues à la suite d’un tremblement de terre survenu au large de l’île de Honshu et du tsunami qui a suivi. Le tsunami a également balayé la digue de protection autour de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, et les inondations qui ont suivi ont conduit à la fusion partielle de trois cœurs de réacteur, provoquant des incendies et des explosions. Vingt-cinq ans plus tôt, l’erreur humaine avait provoqué une fusion sur le site de Tchernobyl, faisant sauter le toit d’un réacteur nucléaire et libérant des radiations à travers l’Europe.

Aujourd’hui, l’énergie nucléaire fournit environ 10% de l’énergie mondiale, contre 13% en 2010. Son utilisation pourrait continuer à baisser, même si elle continuera à faire partie du mix énergétique mondial pendant de nombreuses décennies, avec un rôle dans la décarbonisation des approvisionnements énergétiques. 

L’ère des combustibles fossiles touche à sa fin.

De nouveaux réacteurs continuent d’être planifiés et construits – en Chine et en Inde, par exemple. Mais, comme l’Agence internationale de l’énergie (AIE) l’a noté, l’utilisation générale de l’énergie nucléaire, en particulier dans les pays à revenus élevés, est inférieure à ce qu’elle appelle son scénario de développement durable. Et, face à la baisse des coûts de l’énergie produite à partir de sources renouvelables telles que l’énergie solaire et éolienne, il est possible que la demande d’énergie nucléaire ne rebondisse pas.

L’attention étant centrée sur les catastrophes nucléaires, il est difficile d’imaginer l’enthousiasme avec lequel l’énergie nucléaire était autrefois considérée, alors qu’elle était considérée par beaucoup comme une réponse à la demande mondiale d’énergie. Depuis le premier réacteur expérimental en 1951, les réacteurs ont été mis en service à un rythme croissant. Ainsi, 20 à 30 réacteurs étaient mis en service presque chaque année entre la fin des années 1960 et la fin des années 1970. 

Mais cela a changé après la catastrophe de 1979 à l’usine de Three Mile Island en Pennsylvanie, où un dysfonctionnement du refroidissement a entraîné la fonte d’une partie du cœur d’un réacteur. Heureusement, cela n’a fait aucun morts, mais 7 ans plus tard, quelque 31 personnes sont mortes des suites directes de la catastrophe de Tchernobyl. Beaucoup d’autres ont été affectées par les radiations qui se sont propagées dans ce qui était alors l’Union soviétique, ainsi qu’en Europe de l’Est et de l’Ouest, mais les chiffres restent contestés. Au cours de la catastrophe de Fukushima, jusqu’à 50 personnes ont subi des brûlures non mortelles par rayonnement, et une personne est décédée par la suite d’un cancer du poumon résultant d’une exposition aux rayonnements.

Outre les décès et les risques pour la santé, le coût des dommages causés par Tchernobyl dépasserait 200 milliards de dollars américains, et le Centre japonais de recherche économique estime que les coûts de décontamination du site de Fukushima se situent entre 470 et 660 milliards de dollars. À la suite de la catastrophe, 12 des réacteurs japonais ont été définitivement fermés; 24 autres restent fermés dans l’attente d’examens de sécurité.

Tout cela signifie qu’en plus des coûts de construction, tout pays investissant dans l’énergie nucléaire doit pouvoir débloquer d’importantes sommes en cas de catastrophe, qu’elle soit le résultat d’une erreur humaine ou de phénomènes naturels.

En revanche, bien que les technologies des énergies renouvelables en soient encore à leurs balbutiements, leurs coûts diminuent et leur réglementation est beaucoup plus simple. 

Les bases théoriques et les applications.

L’intensification du conflit israélo-arabe et israélo-palestinien.